À L'OMBRE DES PIERRES

 

À même le sang du vivant

l'amour bouillonne

crache des oiseaux

sur les jours

s'agite dans la pénombre

vidée de tous les bruits

rencontrés au hasard

se prononce animé

à travers des silences

bave du désir

de reconnaître

au coeur de la pierre

des visages

rassemblés